L’importance de l’orientation scolaire

Le mentor
2019-01-26
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"Le premier couperet tombe à l'issue du collège, lorsque les filières générale et technologique et professionnelle se séparent."



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Seize, dix-sept, vingt ans tout au plus. C'est jeune, très jeune. Pourtant, c'est au cours de ces quelques années que les adolescents doivent décider de leur avenir. Dans nombre de pays, il est possible de changer de compétences et de métiers tout au long de sa vie. En France, l'orientation scolaire est au contraire irrémédiable : passé vingt ans, l'heure de choix est passée. Pour celles et ceux qui ont une « vocation », ça n'a pas d'importance : ils « savent » depuis longtemps. Mais pour tous les autres ?

Décider de sa vie quand on a la tête ailleurs

Tout le monde le reconnaît volontiers : l'adolescence est l'âge de tous les bouleversements. On ne quitte pas facilement le monde de l'enfance pour celui des adultes. Les centres d'intérêts changent, le rapports aux autres évoluent, les ami(e)s remplacent les parents, etc. Alors que chaque adolescent doit gérer sa propre mutation, on lui demande en plus de décider de sa vie future. Y a-t-il un plus mauvais moment pour le faire ? Pour autant, il faut bien choisir et si les décisions prises à seize ans ne sont pas les bonnes, il sera temps d'en prendre d'autres plus tard. En théorie peut-être, mais pas en pratique. Les choix que l'on nous force à opérer à l'adolescence sont en effet sans recours ou presque. Aucun pays au monde n'accorde autant d'importance au parcours scolaire, aux diplômes. Dans notre douce France, il n'y a pas de seconde chance.

Gare à celui qui se trompe

Le premier couperet tombe à l'issue du collège, lorsque les filières générale et technologique et professionnelle se séparent. Au lycée, il faut ensuite arbitrer entre les parcours scientifiques, littéraires, économiques, etc. Puis se profilent les études supérieures, largement conditionnées par les résultats obtenus au préalable. Une fois à l'université ou dans une école, on peut s'apercevoir que l'on s'est trompé. Il faut alors songer à une réorientation, qui n'est ni simple ni très bien vue. Et que dire des reconversions auxquelles on aspire à 30, 40 ou 50 ans ? En Allemagne, devenir vétérinaire à 30 ans est possible. En Angleterre, il est fréquent de trouver des diplômés d'histoire à la tête de grandes entreprises. En France, la seule évocation de ces parcours atypiques ferait sourire… Les autorités affirment vouloir mettre un terme à cette spécificité tricolore, mais les habitudes ont la vie dure. En attendant, mieux vaut ne pas rater son orientation scolaire.

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